Ben Kadi Vichy

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Le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits.
∼ Proverbe africain ∼
Pour qu'un enfant grandisse, il faut tout un village.
∼ Proverbe africain ∼
Le vieil éléphant sait où trouver de l'eau.
∼ Proverbe africain ∼
L'erreur n'annule pas la valeur de l'effort accompli.
∼ Proverbe africain ∼
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Ouagadougou, BF
6:19 am, mars 19, 2024
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Projets à venir

Le projet qui nous occupe actuellement est l’accompagnement à la création de jardins bio dans deux directions :

– en direction de femmes directement sur le site de l’éco village (jardins familiaux coopératifs)

– en direction des écoles élémentaires de Koloko à la demande des équipes enseignantes.

Le projet vise à faire évoluer 2 situations

A travers le projet des jardins coopératifs

L’autonomisation des femmes et la sécurité alimentaire sont directement visées.

Les familles locales n’ont pas les ressources nécessaires pour mettre en place les infrastructures permettant de développer des activités génératrices de revenus. De nombreuses familles n’ont pas de terrain pour cultiver quelques légumes.

Ce projet est né des du croisement de demandes de femmes de pouvoir cultiver et de la volonté de l’ONG Ben Kadi de promouvoir une agriculture raisonnée et bio, respectueuse de l’environnement. Trop de pesticides sont utilisés actuellement au Burkina. Ces femmes devront accepter une charte/règlement fixant les droits et devoirs de chacun concernant la culture des jardins. Les parcelles seront louées pour une somme modique et du matériel mis à disposition.

L’ONG Ben Kadi se réserve une parcelle dont la production illustrera les valeurs défendues en agriculture. Des papayers seront plantés et la vente des papayes permettra à l’éco village d’entretenir le terrain et de financer des projets dans d’autres domaines.

Les femmes qui seront bénéficiaires des 24 parcelles à cultiver pourront ainsi se créer un petit revenu afin de faire face à des besoins élémentaires tels la scolarisation et la santé des enfants. Ne répond pas à la question des orientations nationales ou locales. Préciser.

Les orientations nationales mettent en avant le développement de l’autonomie des femmes par la création d’activités génératrices de revenus (AGR) ainsi que la sécurité alimentaire par le développement de l’auto suffisance alimentaire. Ces orientations sont reprises  au niveau local

L’ONG Ben Kadi propose de louer des parcelles pour une somme modique à des femmes ou des familles qui ne disposent pas de terrain, puis d’aider ces femmes à cultiver en les conseillant et en leur fournissant du matériel si besoin. Le projet est de 25 parcelles. 24 seront louées et une sera réservée à ONG Ben Kadi pour des plantations expérimentales (carottes) et pépinière. La surface totale sera de 3 500 m2. Surface moyenne d’une parcelle 140 m2 .

Le terrain a été choisi avec un technicien de l’agriculture au sein d’Eco village. La délimitation de chaque parcelle sera faite par des membres du Coges avec ce technicien.

Le Coges ouvrira les candidatures et choisira les familles selon les critères définis : ne pas avoir accès à un autre terrain, situation sociale, engagement au respect de la « charte ». Le Coges étant composé de villageois issus des 3 quartiers de Koloko, ses membres ont une très bonne connaissance de la population.

L’association plantera des papayers dont la vente des fruits permettra de financer d’autres projets. Pour les papayers il est prévu de planter 250 pieds qui donneront environ 50 fruits qui se vendent actuellement 100 FCFA (0,15€) le fruit.

L’eau du forage réalisé l’an passé permettra une irrigation suffisante y compris pour des cultures de contre saison.

Trois bassins  de 2000 litres chacun faciliteront l’accès à l’eau

Nous avons fourni à nos partenaires une trame simplifiée de Charte (utilisée à Cusset par les jardins coopératifs mis en place par la municipalité). Le Coges va l’adapter à la situation locale et la proposer aux candidates à la location des parcelles.

A travers le projet des jardins scolaires

L’initiation à l’agriculture, la connaissance, le respect et la protection de l’environnement et la contribution à l’amélioration des cantines scolaires par la consommation des légumes du jardin.

C’est une demande des équipes pédagogiques depuis plusieurs années. Jusqu’à maintenant l’ONG n’avait pas pu prendre en compte cette demande pour des raisons de disponibilité des différents acteurs (avec la crise sanitaire les 2 dernières années scolaires ont été un peu perturbées) et de priorité d’actions.

Les associations de parents d’élèves soutiennent cette demande et sont prêtes à participer activement aux projets, de même que les conseillers à l’environnement.

Le préfet, qui pour l’instant conduit la commune, est aussi partie prenante du projet.

Les autorités burkinabaises ont créé un service de cantines scolaires à l’échelle nationale. La Direction de l’Allocation des Moyens Spécifiques aux Structures Educatives (DAMSSE) est chargée de la gestion des cantines scolaires. Elle assure notamment l’achat et le transport des vivres vers les écoles dans les
zones d’intervention ciblées.

En 2012, le gouvernement du Burkina Faso a adopté sa première Politique Nationale de Protection Sociale (PNPS) qui prévoit la « couverture de toutes les écoles et structures d’éducation préscolaire en cantines scolaires » pour 2015. En dépit des progrès réalisés, cet objectif ambitieux et coûteux reste seulement partiellement atteint. Les vivres fournis par l’État ne couvrent que trois mois des besoins de cuisine. De plus, les aliments sont généralement assez peu diversifiés (riz : 75 % ; haricots : 17.5 % ; huile : 7.5 %).

Face à cette insuffisance, le Ministère en charge de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation (MENA) a encouragé la mise en place de cantines endogènes. L’objectif est de rendre les cantines autonomes par un
meilleur approvisionnement des cantines scolaires en s’appuyant sur une stratégie de développement interne et local basé sur une forte participation des communautés. L’aménagement de jardins scolaires permet de rendre les cantines plus opérationnelles et autonomes.

C’est donner le goût de cultiver aux enfants, futurs citoyens  et permettre aux enseignants de bénéficier d’un support pédagogique concret.

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